- pâton
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• 1483; de pâte♦ Techn. ou région. Morceau de pâte (spécialement destiné à former un pain). Enfourner les pâtons. Pâton surgelé.♢ Agric. Morceau de pâte, de graisse, servant à l'engraissement des volailles.Paton(Alan Stewart) (1903 - 1988) écrivain sud-africain d'expression anglaise: Pleure ô pays bien-aimé (roman, 1948), Vers la montagne (Mémoires, 1980).⇒PÂTON, subst. masc.A. —BOULANG. Morceau de pâte; en partic., morceau de pâte à pain mis en forme pour constituer un pain à la cuisson. Après une cuisson de quarante-cinq minutes, la surface du pâton (...) est devenue dure et dorée (MACAIGNE, Précis. hyg., 1911, p.248).— P. anal. [Dans la fabrication du neufchâtel] On fait avec la pâte amenée à la consistance désirable un pâton (...) on l'introduit dans le moule (POURIAU, Laiterie, 1895, p.662).B. —AGRIC. Morceau allongé, boulette de pâte, de graisse destinés à l'engraissement des volailles. (Dict. XIXe et XXes.).— P. compar. Des tourterelles au bec écarlate, grasses du jabot comme de petits pâtons (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p.124).C. —TECHNOLOGIE1. POT. ,,Morceau de pâte que l'ouvrier potier place sur la tête du tour pour faire un objet déterminé`` (DUVAL 1959); morceau d'argile en forme de petit rouleau, servant à former un manche ou une oreille d'une pièce de poterie. (Dict.XIXe et XXes.).2. INDUSTR. DU VERRE, vieilli. Petit rouleau d'argile qui, posé sur d'autres, constitue le creuset traditionnel du verrier (d'apr. CHESN. t.2 1858).3. PAPET., vieilli. ,,Défaut du papier où l'épaisseur est plus grande`` (DUVAL 1959).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694, 1718: paston; dep. 1740: pâton. Étymol. et Hist.1. 1483 «morceau de pâte à pain» (Protocole de J. D'Aiguemorte, Arch. mun. d'Autun ds GDF.); 2. 1572 «petite boule de graisse» (DES MOULINS, Comm. sur Mathiole, 125 ds DELB. Notes mss); 1660 «morceau de graisse dont on engraisse les volailles» (OUDIN, Fr.-Esp.); d'où 1690 paston de graisse «petit oiseau bien gras» (FUR.); 3. 1765 «motte de terre qui sert à faire un manche, une oreille à une pièce de poterie» (Encyclop.); 4. 1823 «défaut de papier consistant en un petit amas de matière» (BOISTE); 5. 1832 «rouleau de terre qui, mis sur les autres, forme le creuset du verrier» (RAYMOND). Dér. de pâte; suff. -on1.
DÉR. Pâtonnage, subst. masc., boulang. Dans la fabrication du pain et de certains gâteaux levés, opération qui consiste à soulever la pâte au cours du pétrissage. La fabrication comprend la suite des opérations suivantes: (...) pâtonnage, façonnage et mise en forme, cuisson (BRUNERIE, Industr. alim., 1949, p.20). — [], [pa-]. — 1re attest. 1903 (Nouv. Lar. ill.); de pâton, suff. -age.
pâton [pɑtɔ̃] n. m.ÉTYM. 1483; de pâte.❖1 Techn. ou régional. Morceau de pâte. Spécialt. Morceau de pâte à pain que le boulanger manie dans le pétrin. Chaque morceau de pâte qui, après cuisson, formera un pain. || Enfourner les pâtons.2 Agric. Morceau de pâte, de graisse… servant à l'engraissement des volailles.3 Techn. (poterie). Appendice de terre formant l'oreille d'une poterie. — (Papet.). Petite masse de matière agglomérée faisant le défaut d'un papier (⇒ Andouille).❖DÉR. Pâtonnage.
Encyclopédie Universelle. 2012.